Les textes offerts ici fouillent une autre plaie : celle de la dénonciation anonyme. Et Hyvernaud de rôder avec une rage gourmande autour du dénonciateur. Au cœur de l’action, on trouvera Chabrelu. Très exactement l’idée qu’on se fait d’un Chabrelu : un lieu commun humain, gris pâle et monofonctionnel, fade et réglé. Une belle pâte à modeler la souffrance telle que la conçoit l’anonymographe. Le spectacle de la banalité rend méchant. « L’eau triste » donne l’envie de jeter des pierres. Dont acte. Joints à cette pièce de résistance (au sens historique du mot) quelques autres coups de scalpels viennent en rajouter, si besoin est, sur la seule certitude d’Hyvernaud : vivre déçoit.
Détails du livre
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Éditeur
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Texte original
Oui -
Langue
Français -
Date de publication
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Nombre de pages
224 -
Thème